S’inscrivant dans la poursuite de réflexions autour des différents états d’existence des images et de leurs temporalités, le projet Les fins douces prend racine dans l’acte de disparition de la lumière, à la fois au sein du sujet photographique que par la matérialité de l’oeuvre. Bien que toutes similaires, les images sélectionnées sont le résultat de plusieurs séances d’observation de ciels de fin de journée, chacune appartenant résolument à un moment distinct par le choix du Polaroid. En soi, il s’agit d’une proposition sur le temps et la lumière, où l’image existe davantage dans ce qu’elle évoque.

Samuel Graveline détient un baccalauréat en Arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2020), pour lequel il reçoit la bourse d’excellence Monique Charbonneau ainsi que la bourse du Fonds de la Faculté des arts. S’intéressant aux différents états d’existence des images, il expérimente au travers d’une pratique multidisciplinaire leurs potentiels d’évocation par une approche réflexive de la condition photographique. Par ailleurs membre du collectif artistique Hibernal, oeuvrant à reconsidérer nos rapports aux différents écosystèmes par la recherche visuelle et théorique, il y voit une opportunité d’affiner sa pratique et d’ancrer des réflexions conjointes à ses recherches individuelles, au fil d’échanges et de collaborations fécondes.

Les fins douces
Samuel Graveline

Polaroid, plâtre
15,87 x 10,16 cm
Édition de 8 exemplaires et 2 épreuves d'artiste

Prix de départ : 100 $
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